Maladie de HuntingtonLa maladie de Huntington (MH) – auparavant appelée Chorée de Huntington – est une maladie neurologique à évolution progressive. Cette maladie génétique orpheline, à profond retentissement familial, fait partie des maladies rares les plus fréquemment rencontrées. En Belgique francophone, elle touche environ 500 malades et impacte plus de 3.000 personnes en relation avec ceux-ci. La maladie de Huntington est aujourd'hui mieux connue et comprise, en grande partie grâce à la collaboration de la communauté scientifique, des familles, des professionnels de la santé et des associations Huntington, qui se trouvent un peu partout dans le monde. Symptômes L’apparition de la maladie est souvent insidieuse et progressive. Statistiquement, les symptômes apparaissent le plus souvent entre 35 et 50 ans mais peuvent aussi se manifester chez des sujets plus jeunes (forme juvénile) ou plus âgés (forme tardive). Ils varient d’une personne à l’autre et sont également fonction du stade de la maladie. Généralement, on voit apparaître progressivement et à un rythme variable des déficits à 3 niveaux :
En début de maladie, il n'est pas rare que les personnes atteintes manifestent des troubles émotionnels et cognitifs avant de présenter des troubles moteurs. Les troubles émotionnels et cognitifs sont plus insidieux et souvent plus difficiles à identifier comme premiers symptômes. Au fur et à mesure de l'évolution de la maladie, la personne est touchée à tous les niveaux.
La maladie de Huntington est une maladie génétique autosomique dominante, ce qui signifie qu’elle se transmet avec un risque de 50% à chaque enfant, qu’il soit fille ou garçon. C’est ce caractère génétique qui en fait une maladie familiale particulièrement angoissante pour chacun des membres des familles concernées.
Diagnostic Dans le parcours d'une famille Huntington, le moment du diagnostic est certainement un moment clé, non seulement pour le malade mais pour la famille entière, en termes de conséquences pour les descendants et les collatéraux... Le diagnostic relève d'un neurologue, parfois d'un psychiatre, et est actuellement posé sans risque d'erreur puisque depuis 1993 également, les symptômes cliniques peuvent être confirmés |